Les technologies numériques pour la maîtrise d’oeuvre sur le patrimoine
(mercredi 16 decembre 2015)
La conservation et la restauration d’un édifice historique exigent la collaboration des intervenants traditionnels à l’acte de construire : les maîtres d’œuvre, le maître d’ouvrage et les entreprises (artisans, tailleurs de pierre, charpentiers, couvreurs, etc.). Pour les assister dans les diagnostics et la prise de décisions, ces acteurs font appel à des domaines de compétences aussi variées que l’histoire, l’archéologie, la microbiologie, la chimie, l’imagerie, la géologie, la science des matériaux ou l’ingénierie des structures. La pluridisciplinarité des intervenants au projet de restauration du bâtiment impose donc de fédérer l’ensemble des données produites par chaque corps de métier et de mettre en place des méthodes et des outils communs collaboratifs d’aide à la décision pouvant servir à ces profils d’experts. La description et la compréhension de l’état de conservation d’un édifice historique dépendent de cette interopérabilité des outils qui permet la corrélation de sources documentaires (textuelles, graphiques, …) et de données analytiques (analyses de prélèvements, caractérisations expérimentales, mesures radiométriques et thermo-hydriques, cartographies, simulations numériques, etc.) abondantes, voire manquantes et souvent très hétérogènes.
Lors de ces journées, de nombreuses présentations ont eu lieu impliquant ces acteurs provenant de domaines différents : vous pouvez les consulter sur le site de La Cité de l’Architecture et du Patrimoine.